Le violon, instrument de torture

Publié le par Yves-André Samère

Personne ne me contredira : le violon est un instrument de torture plutôt redoutable ! Mais alors, bougre d’andouille, me direz-vous, pourquoi n’en avoir pas dit un mot dans ton récent (et très remarquable) article visant les instruments de torture ?

D’abord, je ne vous autorise pas à me traiter de « bougre d’andouille ». On peut être bougre, surtout si l’on est natif de Bulgarie, on peut être une andouille, mais les deux à la fois, l’association me défrise, et je repousse d’un pied méprisant votre propos.

Ensuite, je vous répondrai qu’en tant qu’instrument de torture, le violon se dissimule derrière un alibi que les cons qualifieraient probablement d’« incontournable », il se fait passer pour un instrument de musique. Mais cela ne trompe personne : qui, une seule fois dans sa vie, a entendu la petite fille de son voisin de palier faire ses prétendus exercices de violon, sait à quel point cette justification est fallacieuse. Je suis persuadé que le célèbre bourreau des rois, Samson, a d’abord fait des études de violon, et qu’ensuite, horrifié de devoir entendre son instrument d’étude au même titre que les condamnés à mort confiés à ses bons offices, il a préféré se tourner vers les brodequins, l’entonnoir ou le fer rougi à blanc. Au grand soulagement de tout le monde, condamnés compris.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Suggestion communiquée à Poutine.
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D
Un ténor violoniste, voilà qui donnerait envie de rétablir la peine de mort.
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