Déchéance de Bruno Julliard

Publié le par Yves-André Samère

Il y a des gens qui vieillissent mal. Voyez Bruno Julliard, comme il est passé de CECI à CELA. Brrr...

Julliard, autrefois militant dans un mouvement estudiantin, a sauté sans transition, comme dirait PPD, de là au Parti Socialiste et à la Mairie de Paris, faisant presque aussi bien qu’Harlem Désir, bondissant de l’antiracisme mitterrandien à un poste de député européen. Même Arturo Brachetti ne change pas de costume aussi vite...

Bruno a donc été chargé par sa patronne Anne Hidalgo, maire de Paris, de régler cette affaire des cadenas du Pont-des-Arts, et s’est appuyé, pour vaincre cet ennemi de la mairie socialiste, sur... un énorme mensonge, que personne, apparemment, n’a démonté, mais je suis là pour ça.

Vous le savez si vous me faites :

- l’amitié

- l’honneur

- le plaisir

(rayez la mention inutile)

... de me lire, j’ai une douce manie : je vénère les mathématiques, et notamment sa branche la plus basique, l’arithmétique. Si bien que j’ai déjà décortiqué quelques inepties propagées sans contradiction par les médias. Je me suis donc efforcé de montrer qu’il n’y avait pas eu deux mille manifestants pour soutenir Stéphane Guillon et Didier Porte devant la maison de Radio France, mais guère plus de quatre cents ; que la manifestation du Vatican pour la béatification de Jean-Paul II en 2011 ne pouvait pas avoir rassemblé un million de catholiques sur la place Saint-Pierre ; pas plus que le même nombre de gaullistes en faveur de De Gaulle le 30 mai 1968 sur les Champs-Élysées ; ni huit cent mille chrétiens ou curieux sur la place Saint-Pierre le 27 avril 2014 pour la canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII, vu que ces deux saints ne pouvaient pas accomplir un tel miracle.

Or la mairie de Paris – et donc Julliard –, a fait publier que les cadenas du Pont-des-Arts pesaient en tout 60 tonnes. On est d’ailleurs allé jusqu’à 90 tonnes. Fallait bien affoler le bon peuple, selon une technique bien éprouvée qui consiste à crier au loup. En lisant cela, j’ai fait sur ma chaise un bond de cabri, tant c’est grotesque, et je compte vous détailler dans une autre notule en quoi ce bobard ne tient pas debout.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :